Dans le Morbihan, l'EARS s'inscrit dans la même direction que celle proposée par le Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique (SGEC).
Voici le lien vers le document de référence à télécharger:
Quelques repères institutionnels
Reprenant la loi du 4 juillet 2001, la circulaire du Ministère de l’Education Nationale n°2018-11 du 12/09/2018 mentionne que trois séances d’information et d’éducation à la sexualité doivent, au minimum, être organisées dans le courant de chaque année scolaire (primaire, collège, lycée).
Cette circulaire précise que l’éducation à la sexualité dans le cadre scolaire se fait dans une démarche transversale et progressive, visant à favoriser l’estime de soi, le respect de soi et d’autrui, l’acceptation des différences, la compréhension et le respect de la loi et des droits humains, la responsabilité individuelle et collective, la construction de la personne et l’éducation du citoyen. Elle se trouve à l’intersection de plusieurs champs : biologique, psycho-émotionnel, juridique et social.
De même, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique, dans un document de la Commission permanente daté du 16 avril 2010, précise :
« L’éducation affective, relationnelle et sexuelle doit viser à une « intégration » de la sexualité de la personne. Le langage du corps, du cœur et de l’esprit doivent être en cohérence. »
« L’Enseignement Catholique déploie son action éducative selon une vision chrétienne de l’Homme : créé à l’image de Dieu, l’Homme est un être de relation. Unique et porteur d’une inaliénable dignité, il assume sa nature humaine et sexuée, homme ou femme, dans toutes les dimensions de sa personne : cœur, corps, âme, esprit. Il est appelé au don et à la communion. »
Dans un contexte sociétal où les repères peuvent se brouiller, sur un sujet où la passion l’emporte souvent sur la réflexion pausée, en partenariat avec les parents, premiers éducateurs, l’Enseignement Catholique prend position.
Dans un souhait d’éducation globale de la personne, l’Enseignement Catholique affirme sa volonté d’éduquer à la lumière de l’anthropologie qui est la sienne, de façon progressive, par un discours et des actes adaptés aux âges des élèves, enracinés dans la vie de la classe. L’éducation ne se fait pas en « hors sol ».