La réussite de la lutte contre le harcèlement dans les établissements scolaires, c’est l’affaire de tous ! elle repose sur la prise en compte rapide des situations par les adultes mais aussi sur l'engagement des élèves. Il est important d’informer et de mobiliser afin de détecter les élèves en souffrance et de libérer la parole autour des questions de harcèlement.
Service et appel gratuits : 3020 du lundi au vendredi de 9 h à 20h et le samedi de 9h à 18h.
Une publication du Secrétariat général de l'Enseignement catholique
Tous unis contre le harcèlement : Focus sur un dispositif anti-harcèlement
Dans l’académie de Versailles, plusieurs établissements catholiques ont choisi la méthode Pikas pour lutter contre le harcèlement, en évitant les sanctions grâce à la circulation de la parole à la prise en compte des « cibles » comme des intimidateurs. Focus sur l’institution Saint-Dominique à Neuilly-sur-Seine (92), extrait du hors-série d'Enseignement catholique actualité de novembre 2019.
« Pourquoi c’est tombé sur moi ? », se demande encore Hélène, un an après avoir été harcelée en 4ème à l’institution Saint-Dominique, à Neuilly-sur-Seine (92). « Je ne me défendais pas assez... Ils en ont déduit que j’étais faible, et j’ai fini par craquer en cours. » Victime de remarques agressives de la part de sa classe, la jeune fille de 14 ans a traversé une période douloureuse, avant de bénéficier d’une prise en charge qui a fait cesser les brimades.
La méthode adoptée par l’établissement pour traiter ce problème est celle dite de la « préoccupation partagée », initiée par le professeur de psychologie Anatol Pikas dès les années 1970, et introduite au collège Saint-Dominique depuis deux ans par son énergique directrice, Astrid de Vaumas. « J’ai commencé par me former lors d’un stage, puis Jean-Pierre Bellon, (promoteur de la méthode en France, NDLR), est venu faire une conférence ici, et une vingtaine d’adultes volontaires, tous personnels confondus, ont suivi ses ateliers de formation. »
Lire la suite sur le site du SGEC