L’Enseignement catholique du Morbihan accueille aujourd’hui 70 000 élèves dans 240 écoles, 45 collèges et plus de 20 lycées généraux technologiques professionnels et agricoles.
Ce sont près de 50 % des jeunes morbihannais qui sont accueillis dans nos établissements par 300 chefs d’établissement, 4 500 enseignants et 1 500 personnels de droit privé pour assurer chaque jour une mission passionnante et exaltante au service de ces jeunes.
Ce sont aussi des milliers de bénévoles qui nous accompagnent et apportent leur contribution : qu’il s’agisse des parents d’élèves au sein des APEL, ou encore des gestionnaires au sein des Ogec et des associations propriétaires. Sans oublier les consacrés, frères et sœurs des congrégations qui exercent ou ont exercé leur tutelle dans un certain nombre d’établissements du Morbihan.
Une réflexion au cœur de l’établissement
Aujourd’hui, nos établissements sont confrontés à de multiples contraintes. Notre territoire change, la démographie évolue. Les élèves eux-mêmes, et leurs familles, évoluent en permanence. Les jeunes enseignants nous apportent à la fois leurs compétences et leurs interrogations sur nos modes d’organisation. De nouveaux outils pédagogiques apparaissent et nous déconcertent parfois.
La Commission prospective du Comite diocésain de l’Enseignement catholique demande donc à chaque établissement de prendre le temps de travailler sur cinq grands champs qui manifestent le cœur de la vie de nos établissements.
Il s’agit :
- de la dimension éducative et pédagogique,
- de la question des relations (celles qui existent avec les élèves, les parents, mais aussi entre les adultes de la communauté éducative),
- de la dimension pastorale vécue au cœur de l’établissement,
- de la continuité du parcours de l’élève, tant au sein de l’établissement qu’en lien avec les autres écoles, collèges et lycées de chaque secteur,
- et enfin, de la question des liens avec l’environnement, la structure de nos établissements et leur implantation sur le département.
Une réflexion en réseaux et en bassins
Pour nous préparer ensemble aux années qui se présentent, l’Enseignement catholique du Morbihan fait aujourd’hui le choix de se lancer dans une grande démarche prospective qui doit s’appuyer sur la parole et l’analyse de tous les acteurs de nos établissements.
Nous nous donnons deux années pour préparer un plan d’actions qui nous conduira à la décennie 2020 – 2030. Ce travail de réflexion et de proposition se fera d’abord au sein des établissements, puis en réseaux, enfin en bassins (l’ensemble des écoles et collèges autour d’un lycée ou d’un ensemble de lycées en proximité géographique).
Enfin, le comité diocésain de l’Enseignement catholique du Morbihan se saisira des propositions qui auront été faites pour écrire :
- des plans d’actions pour les bassins ,
- des orientations pour le pilotage des établissements.
Une réflexion qui s’inscrit dans le temps
Une démarche en quatre étapes
- novembre 2018 – février 2019 : travail au sein des établissements
- mars 2019 – juin 2019 : travail au sein des réseaux
- septembre 2019 – janvier 2020 : travail au sein des bassins
- février 2020 – juin 2020 : Diocèse
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Bien sûr, se lancer dans la prospective, c’est aussi affronter les incertitudes et même parfois des inquiétudes que nous pouvons avoir vis-à-vis de notre avenir.
Mais nous sommes convaincus que les difficultés que nous voyons se lever devant nous sont autant de défis que nous devons relever.
Évidemment, ce que nous dirons et déciderons demandera d’être sans cesse réévalué, ajusté et adapté, mais c’est une nécessité d’avoir un plan d’avenir, pour ne pas être cantonnés à réagir face à l’urgence, et aussi pour se donner des marges d’initiatives.
Vous trouverez ici une vidéo de présentation de cette démarche, avec notamment des exemples de certains établissements présentant leurs idées pour avancer dans la réflexion prospective : merci à eux !
En prenant appui sur nos projets éducatifs, nous faisons à notre tour, et là où nous sommes, tout ce que nous pouvons pour que les décisions quotidiennes que nous avons à prendre soient tournées vers l’avenir : celui des élèves, celui de notre institution. Mais c’est aussi collectivement que nous devons réfléchir et préparer cet avenir.
